METHODES ET SPECIALITES
"Les gens qu'on interroge, pourvu qu'on les interroge bien, trouvent d'eux-même les bonnes réponses".
Socrate.
LA THERAPIE PSYCHODYNAMIQUE
Il existe de nombreux types de psychothérapies, mais globalement, on pourrait les diviser en deux grands groupes. Celles qui s'intéressent au "comment", et celles qui s'intéressent au "pourquoi".
Dans le premier groupe, on trouve toutes les thérapies dîtes "brèves", comme les thérapies-cognitivo-comportementales ou l'hypnose. Le psychologue cible un symptôme et grâce à la maîtrise de son outil, il "apprend" au patient comment se débarrasser de son symptôme, il le conseille.
Dans le second groupe, on trouve les thérapies dîtes "psychodynamiques", dont la plus connue est la psychanalyse. Là, patient et psychologue cherchent ensemble pourquoi l'inconscient produit ce symptôme, ce qu'il veut dire et à quoi il sert. On travaille sur l'origine du symptôme, car si la cause est soignée, alors le symptôme, partie visible du mal-être, disparaîtra naturellement. C'est cette démarche qui est proposée au cabinet.
Même si les premiers effets de cette thérapie se ressentent rapidement, on ne peut pas en quantifier la durée, car on ne sait pas exactement ce que l'on cherche, ni combien de temps on va mettre pour le trouver...
On peut dire, avec cette approche, que le patient a perdu les "clefs" qui lui ouvraient les portes de lui-même. Le psychologue l'aide à les retrouver, à se retrouver...
L'APPROCHE INTEGRATIVE
L'approche intégrative représente un courant de pensées, où le psychologue s'inspire de différents courants, sciences ou disciplines pour aider et comprendre ses patients. Cela ne veut pas dire qu'il sait tout faire, mais plutôt qu'il reconnaît qu'une même situation peut être observée de nombreuses manières.
Pendant longtemps, les psychologues ont fonctionné dans la pensée unique, se livrant parfois à de véritables guerres de chapelles, où chacun prétendait détenir la vérité. Aujourd'hui certains professionnels, qui pour la plupart, avaient déjà cette pratique instinctivement, considèrent que cette écoute ouverte, pluridisciplinaire et élargie au maximum, est un véritable positionnement clinique. L'humain est un être unique aux multiples facettes dont chaque partie compte pour composer le tout.
EST-CE QUE VOUS PARLEZ AUSSI ?
Voilà une question que l'on me pose régulièrement.
Oui, absolument, je parle, je suis là : Je pose des questions, je fais des propositions, des hypothèses.... Mais il ne faut pas perdre de vue l'essentiel : la clef, c'est vous qui l'avez.
Alors principalement, j'écoute. Tout ce que vous avez à dire et qui est resté enfermé, souvent des années. Toutes ces émotions enfouies qui ont besoin de sortir et d'être entendues, sans jugement, sans parti pris. Et puis parfois, j'écoute le silence, car, s'il n'est pas angoissant, il est nécessaire, pour se retrouver, pour chercher ses mots. Et bien sûr, j'écoute les traces que votre inconscient a laissé s'échapper dans votre discours... Ce sont elles qui nous montrent la voie. J'attire votre attention sur elles, pour que vous aussi, vous puissiez vous écouter...
QUELS SYMPTÔMES ?
Quand un psychologue s'inscrit dans une démarche psychodynamique et intégrative, il est parfaitement impossible de "sélectionner les symptômes" des patients qu'il rencontre. Phobies, angoisses, TOCs, dépressions, traumatismes, maladies somatiques, troubles alimentaires et addictions, difficultés scolaires, professionnelles, sociales ou familiales... rien ne doit être mis de côté.
Se spécialiser sur un symptôme ou sur une problématique, comme les médecins se spécialisent sur un organe, correspond plus aux thérapies brèves.
L'ETHNOMEDECINE
L'éthnomédecine s'articule autour de deux axes majeurs.
Le premier est la prise en compte de la pluralité des médecines : D'une région du globe à l'autre, les notions de "soin", de "bonne santé", de "maladie" sont très différentes. Il s'agit de ne pas rejeter ce qui est inconnu, et qui a fait ses preuves parfois depuis des millénaires sur d'autres continents et que nous qualifions souvent de "médecines douces ou alternatives".
Le second est de considérer que la culture est une part importante de chacun d'entre-nous. Quelle soit celle dans laquelle on a été élevé ou à laquelle on s'est identifié, celle que l'on veut transmettre ou celle dont on veut se libérer, elle a des répercussions psychologiques conscientes et inconscientes. Un même mot ne signifie pas la même chose, selon l'endroit d'où on le prononce.
Ainsi, l'éthnomédecine s'articule parfaitement avec l'approche intégrative.
LA VICTIMOLOGIE
En m'installant en libéral, je ne m'attendais pas à rencontrer autant de personnes qui étaient ou qui avaient été victimes au cours de leur vie. Des violences dîtes "éducatives", aux agressions sexuelles, en passant par le harcèlement... Enfants, adultes, femmes, hommes... J'ai donc entrepris un diplôme universitaire complémentaire de ma formation initiale, pour mieux comprendre : Qu'est ce qu'un traumatisme ? Comment ça fonctionne ? Comment s'en échapper ? Malheureusement, je constate avec les années, que les violences intrafamiliales rivalisent désormais avec les violences au travail et sur les réseaux sociaux.
Etre victime, ce n'est pas une identité, ce n'est pas une étiquette qui enferme et qui piège. C'est la reconnaissance d'un vécu qui est souvent très difficile à concevoir pour l'entourage mais surtout pour la personne elle-même, enfermée dans le silence et dans un illégitime sentiment de culpabilité ou de honte... Pourtant, il faut passer par là... Comment guérir ou survivre à quelque chose que l'on ne nomme pas ? Ensuite, bien sûr, on voudra le laisser derrière soi. Oublier ? Ce ne sera pas possible... Mais s'en sortir, pour éviter la double peine : celle du traumatisme initial, et celle de voir sa vie entière abîmée, handicapée, ou figée à ce moment là.
JAPONOPHONES
初めまして。私は日本語が少し話せます。でも、診察はフランス語です。他日…